FAQ

Non. Chaque situation demande un examen clinique attentif auquel peuvent s’ajouter des examens complémentaires comme des radiographies. Un même problème peut aboutir à différentes solutions en fonction des cas. De plus un devis doit être assorti d’explications précises et transparentes pour une bonne compréhension du traitement, ce qui facilite grandement la prise en charge ultérieure. Donner une estimation par téléphone révélerait un manque de sérieux clinique de la part du médecin dentiste.

C’est un organisme, la SSO (Société Suisse d’Odontologie) qui édite le tarif dentaire en Suisse. Les praticiens peuvent choisir d’y adhérer ou non.

Chaque acte (anesthésie, radiographie, point de suture …) est référencé avec un nombre de « points » compris entre un minimum et un maximum. Dans cette fourchette, le médecin dentiste décide des points qu’il veut attribuer à chaque acte. Il décide ensuite de la valeur du point dentaire (entre 3.10 CHF et 4.50 CHF). Il faut donc multiplier le nombre de points par la valeur d’un point pour obtenir le tarif d’un acte.

Etablir un devis consiste à lister les actes nécessaires à la réalisation d’une séquence de soin. Le montant dépend de chaque situation clinique, de la conception du traitement mis en place par le dentiste mais aussi des partenaires qu’il choisit (système d’implants, laboratoire de prothèse …). Deux médecins travaillant à la même valeur de point dentaire peuvent aboutir au même résultat avec des devis significativement différents.

Non, cependant elles constituent un outil de diagnostic qui s’avère précieux dans nombres de situations. Elles permettent au dentiste d’apporter des explications éclairées aux patients pour une meilleure compréhension du traitement.

Oui. A condition de les avoir réglées au préalable. Les radiographies font partie de votre dossier médical, elles vous appartiennent. La plupart des cabinets dentaires sont équipés de radiographies numériques, les fichiers sont donc facilement transmissibles sur une clef USB ou même par email.

Non. C’est extrêmement rare. Les implants dentaires sont faits de titane qui est un matériau bio compatible utilisé pour la réalisation de quasiment toutes les prothèses osseuses. Une réaction de rejet type allergie est très peu probable. Si l’étude préalable à la pose est sérieusement menée, alors seule une complication per opératoire peut entraîner un échec précoce. Souvent dans ce cas, après un temps de cicatrisation une nouvelle pose d’implant sur le même site peut parfaitement être envisagée. Une fois l’implant intégré dans l’os, une couronne ajustée, une bonne hygiène quotidienne et un suivi régulier sont les garants d’un succès à long terme.

Oui, certainement. Pas parce qu’elles changent mais parce que leur environnement est significativement modifié. Les importants changement hormonaux modifient la composition de la salive (qui joue un rôle protecteur majeur pour les dents) entrainant un risque accru de caries et une gingivite chronique très fréquente chez la femme enceinte et qui se manifeste par un saignement au moment du brossage. De plus beaucoup de femmes changent leurs habitudes alimentaires pendant une grossesse.
Il est conseillé de faire un contrôle en début de grossesse et de redoubler de vigilance quand à l’hygiène buccale quotidienne.

Généralement, on ne réalise que les soins vraiment urgent pendant la grossesse (forte douleur, infection dentaire …). On évite le plus possible d’intervenir pendant le premier et le troisième trimestre, le second trimestre est le plus favorable.

Pendant la séance si une radiographie est nécessaire, un tablier de plomb isolant des rayons X protège intégralement le bébé. A la dose juste, les anesthésiques dentaires n’ont aucune conséquence pour le bébé (certainement moins que le stress engendré par une séance douloureuse …). En cas d’infection il peut être indiqué de prescrire des antibiotiques en accord avec l’obstétricien pilotant la grossesse.

Dès que possible ! Vers 2 ans et demi les enfants ont toutes leurs dents de lait. Il est important qu’ils fassent leur(s) première(s) consultations en dehors d’un contexte de soins pour se familiariser avec le cabinet dentaire. Cela facilite grandement les soins s’ils sont nécessaires plus tard. Ces premières consultations sont très utiles pour mettre en place les bons réflexes de brossage et attirer l’attention sur l’importance d’une alimentation équilibrée la moins riche en sucres possible.

Une dent à pivot est une couronne qui repose sur la racine de la dent qui est toujours présente; l’ancrage de l’ensemble se fait par l’intermédiaire d’un tenon (ou pivot) scellé dans un logement aménagé à l’intérieur de la racine dentaire, après un traitement de racine. Lorsque la racine dentaire a été extraite dans son intégralité, il ne reste alors que l’os dans lequel est positionné un implant qui sert alors de racine artificielle.

Oui. Les couronnes sont faites de céramique qui ne souffre aucunement des agressions quotidienne dans une bouche. Par contre elles reposent sur un moignon et des racines dentaires qui restent sensibles aux caries. Lorsque les gencives se rétractent avec les années ou quand l’ajustement de la couronne n’est pas adéquat, le brossage de certaines zones peut s’avérer délicat et une carie peut se développer sous une couronne. Ces caries ne provoquent des douleurs que très tardivement (car les dents couronnées sont souvent dévitalisées), voire aucune douleur jusqu’au descellement de la couronne. Elles conduisent malheureusement très souvent à l’extraction de la dent concernée.